
Jean Oscar Ngalamulume interpelle sur le cas François Beya !
Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix brise le silence, après plus de 50 jours de garde à vue,
sans droit à l’assistance juridique et sans transfèrement de François Beya, ancien conseiller du chef de l’État en matière de sécurité, devant les instances judiciaires compétentes.
Dans une tribune parvenue dans notre rédaction, l’ambassadeur pour la paix interpelle tire la sonnette d’alarme et interpelle les décideurs du pays qui prônent l’État de droit d’éviter l’arbitraire sur le cas de ce flic. Ci-dessous.
Evitons l’arbitraire…
Question de conscience en tant qu’Etre humain:
N’oublions jamais que nous vivons sur la même planète et que les autres Nations nous s’observent.
La Déclaration Universelle des droits de l’homme, qui d’ailleurs a été ratifiée par notre pays, stipule dans ses articles 8, 9, 10 et 11 que tout être humain a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violants des droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi. Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu en secret pour une durée indéterminée. Ceci est considéré comme une bonne manière de torturer le concerné.
D’après Article l’article 8:
Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant et les droits fondamentaux reconnus par la constitution.
Article 9 stipule que
nul ne peut être arbitrairement arrêté et détenu (en secret) ou poussé à l’exil.
Et l’article 10 dit que
toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
Article 11: Dans paragraphe 1 stipule que toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
Nulle part, il n’est autorisé d’arrêter et de garder en secret une personne considérée innocente, tant que sa culpabilité n’est pas démontrée, sauf les indices sérieux qui lui sont arbitrairement imputés.
Loin d’être confondu avec des considerations à caractère tribal, ici j’interviens en tant qu’observateur avisé, spécialiste en stratégie de la défense et sécurité militaire, et cela ne m’empêche de vous avouer que François Beya est mon petit frère qui a fait ses premiers pas de services des renseignements à partir de ma maison, lorsque j’étais en Belgique, opposant déclaré contre le régime du Président Mobutu.
Bref, n’étant pas juriste, ici je tiens à vous rappeler que toutes les dispositions légales que notre constitution nous impose ont pour but, le respect des droits fodementaux de tout être humain.
Pour ne pas tirer des choses à la longueur, le bon sens nous conduit à vous rappeler qu’un civil, quel que soit son organisation ne peut, en aucune manière préparer et réussir un coup d’Etat sans aucune implication des militaires avec un certain nombre des complices civils qui, à ce jour, demeurent absents sur la liste des accusés, malgré la confirmation des indices sérieux annoncés, il y a presque deux mois, par le porte parole du Président de la République.
Comme le dit l’Honorable Lubaya que l’absence des conditions pour la sécurité physique, juridique et des droits fondamentaux semblent être garantis par l’arbitraire.
Le contraire de ce qui garantissent les notions préliminaires d’un Etat de droit.
Plus de 50 jours de garde à vue,
sans droit à l’assistance juridique et sans transfèrement devant les instances judiciaires compétentes caractérisent le doute des indices sérieux qui ont été brutalement annoncés dans la précipitation.
Faute des indices, il serait recommandable de libérer François Beya ou de le transferer devant les instances judiciaires pour qu’eclate la vérité.
A la place de l’arbitraire qui n’honore ni ceux qui sont en charge de l’exercice étatique ni ceux qui conseillent.
Il aurait été facile de remercier Monsieur Beya pour des raisons qui vous sont propres que de vous mettre une épine dans le pied.
N’oubliez pas que le monde entier nous observe
Jean Oscar Ngalamulume Président de la CIDES et Ambassadeur pour la Paix