
Ouverture des états généraux: Patrick Muyaya piège le chef de l’État !
C’est du scandale ce à quoi l’on a assisté à l’ouverture des états généraux de la communication et des médias ce mardi au Kempisky Fleuve Congo Hotel. Du jamais vu depuis que la corporation journalistique existe où des intrus qui n’ont rien avoir avec le métier du journaliste ont pris la parole devant le chef de l’État. Pathétique.
Les états généraux de la communication et des médias ouvrent ses portent sur une note négative. De prime à bord, alors qu’il était prévu le premier à prendre la parole, le rapporteur désigné de la commission scientifique pour présenter le rapport des travaux préparatoires en l’occurrence le confrère Moïse Musangana, éditeur du journal Nouvel Élan, alors que le protocole fait appel à lui, l’on a pas compris par quelle magie le député Éric Tshikuma, a fait irruption à la tribune pour faire ce boulot quand bien même il était membre de cette commission mais il n’a jamais assisté aux travaux. Premier couac. Un spectacle désolant devant le chef de l’État. Ce qui prouve à suffisance que le coup était bien préparé depuis le cabinet Muyaya. Deuxième tâche noire signée toujours par le ministre Muyaya c’est lorsqu’il prend la parole pour son discours protocolaire il ignore superbement le président de l’Unpc alors qu’il a cité ses pairs du CSAC et autres institutions présents dans la salle sans autre forme de procès.
D’après nos fins limiers qui assistaient à cette messe noire contre la profession et contre l’Unpc, celle-ci ressemble fort à un rendez-vous entre copains et membres de la famille. Il nous revient que sur 26 délégués sectionaires de l’UNPC qui devraient venir de 26 provinces de la Rdc; donc des journalistes ayant-droits sur ces assises, seuls dix ont répondu présents. C’est cela les etats généraux de la communications et des medias made in Muyayaland où un grand nombre de journalistes n’y ont pas pris part ? Et pour gonfler l’effectif pour remplir la salle Muyaya et ses amis bien identifiés ont fait appel aux membres de la famille, aux militants de son parti politique sans oublier les membres de son cabinet. Ajouter à cela quelques journalistes congolais de la diaspora en vacance au pays qui sont venus non pas pour les états généraux mais bien plus pour leurs familles respectives.
Une tricherie de mauvais goût. Tout ceci pour justifier, selon les témoignages reçus sur place non seulement l’utilisation de la cagnotte qu’on aurait mis à sa disposition récoltée ça et là pour l’organisation de ces assises mais bien plus pour montrer au chef de l’État qu’il sait Fédérer la corporation alors que tout atteste aujourd’hui que c’est lui le plus grand commun diviseur des journalistes en Rdc. Pour preuve, l’homme et son groupe de Zongo composé de Tshivis (Jed),Tabasenge, Kibambi, Gustave Kalenga, Elysée Odia… Ils ont sous-traité Me Mushizi pour combattre à mort l’UNPC et qu’il n’a même pas daigner la citer dans son mot de circonstance.
Félix Tshisekedi piégé ?
Patrick Muyaya aurait-il piégé le chef de l’État pour venir donner le go de ces assises qui n’en reflètent pas son caractère national parceque trop de « Ngulu » à l’intérieur de la salle? Des personnes sans qualité de journaliste à commencer par son propre premier suppléant Éric Tshikuma siégeant aujourd’hui comme député national et donc a cessé depuis d’exercer la profession de journaliste parce que la loi le lui interdit formellement. Mis à part cet ancien journaliste Éric Tshikuma dont la place est à l’hémicycle de Lingwala et non aux états généraux des journalistes. Muyaya a invité aussi femme, cousins et autres connaissances à venir remplir la salle alors que les journalistes pratiquants se sont vu formellement refuser l’accès. Cette supercherie ne passera pas et risque de faire en sorte que les états généraux accouchent d’une souris. D’ailleurs, les participants murmurent déjà. Car, le décor du fiasco est déjà planté à n’en point douter à cause de ses habitudes mercantilistes.
Nous y reviendrons
Antoine Botshili