
Relance de la Sokimo: le Dg Augustin Mpela fonce vers la matérialisation de cet ambitieux projet !
On ne le dira jamais assez. Dans un environnement économique maussade, la sortie de cette caverne passe par le patriotisme et le génie esthétique des quelques rares compatriotes dévoués.
A ce propos peut-on faire allusion à la Société minière de Kilo Moto qui, pour se dépiauter des entraves de la conjoncture bénéficie de la détermination de certains compatriotes humanistes et surdoués sous l’impulsion de leur directeur général, fils maison soucieux , ipso facto, de son maintien en bon état, en l’occurrence, Augustin Mpela qui vient de s’engager dans le processus de sa redynamisation, mieux , de la reprise normale de ses activités comme à l’heure de sa création en vue de développer un style économique autocentré apte à promouvoir le social de son personnel.
De l’avis de ce manager hors pair, la solution ultime à la survie et à l’essor de la SOKIMO passe par la mise en branle de son nouveau programme de relance.
De là, arriérés des salaires et difficultés dues à l’usure seront refoulées aux calendes grecques. L’idée de relancer cette entreprise publique n’est plus unilatéralement idéelle encore moins chimérique et utopique. Non sans raison, car, d’après toute une marmaille des témoins oculaires, les paroles ont commencé à laisser désormais la place aux actions à la Sokimo. Son directeur général Augustin Mpela est entrain de foncer tout droit vers la matérialisation de ce projet qui sortira à coup sûr la Sokimo des sentiers battus.
L’on a, en effet, souvenance que c’est depuis le mois de février dernier que cet établissement public s’est lancé dans le processus de reprise de ses activités à travers sa conception suivie de son élaboration d’un plan de réactivation de ses activités articulés en quatre phases : la remise en activité de l’ancienne usine d’une capacité de production des 10 tonnes par mois, l’implantation d’une nouvelle usine, cette fois, de traitement métallurgique apte à fournie 5O tonnes mensuellement, la réalisation des services de sondage sur le gisement du Mont Baluma, à Nizi ainsi que la poursuite de l’étude de préfaisabilité sur Kibali Sud qui impliquera, lors de l’application de celle-ci, la constitution des réserves des minerais à même de contribuer au développement d’autres projets miniers si importants en puissance.
Il sied de noter que pour l’instant, le directeur général Mpela s’efforce avec son équipe à acquérir des outils nécessaires à la concrétisation des objectifs du plan susmentionné. Ceci, en conformité avec la législation nationale en matière des marchés publics.
Du sérieux dans la recherche des voies de mise en œuvre effective de la relance des activités
En effet, depuis le 2O mai dernier, la SOKIMO, en conformité aux lois de la République, a lancé une série d’appels d’offres des fournitures dans le but d’obtenir une usine de traitement métallurgique, des véhicules bennes, des engins miniers ainsi que des véhicules 4×4. Dans le même ordre d’idées faut-il inscrire les démarches en cours pour lancer un avis à manifestation en vue de recruter un cabinet devant s’occuper des études géologiques sans compter l’acquisition d’un transformateur pour alimenter une centrale électrique en Ituri. Il convient de signaler, à l’actif du directeur général Mpela, la programmation des sessions de formation de l’ensemble des travailleurs en vue de les rendre plus pour mieux performants dans l’exploitation et , par ricochet, bien mettre en œuvre le plan de redressement susmentionné.
Qu’on se le dise, quiconque aime son pays et la SOKIMO ne peut qu’adhérer et soutenir ce plan endogène de reprise d’activités, car, c’est de celui-ci qu’elle redeviendra indépendante comme du temps de Kilo-Moto au point, derechef, de poser des actions de grande envergure comme à sa naissance où l’on continue à garder le bon souvenir de son financement de l’érection du grand quartier Moulaert dans la commune de Bandalungwa et de son appui à la création de la GECAMINES pour ne citer que ces cas immuables.
Jeff Saile