
Tshopo : La journée internationale des femmes rurales célébrée avec faste à Basoko
Les femmes rurales,clé d’un monde sans faim ni pauvreté. Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes est un ingrédient fondamental dans la lutte contre l’extrême pauvreté,la faim et la malnutrition.
Cette journée internationale célébrée le 15 octobre n’a pas été passée inaperçue dans le territoire de Basoko et précisément à Yawinawina chef-lieu de chefferie des Yaliwasa; sous le haut patronage du chef de cet entité ; Sa Majesté Jean Francis Ilinga Mokonzi Bouwesi a organisé une cérémonie en invitant l’administrateur gestionnaire madame Honorine Bakalasi, Hélène Lobondo et Dieu Merci Labama directeur de la Radio Liberté et CCTV Basoko pour cette journée internationale.
Améliorer la vie des femmes rurales est essentiel pour lutter contre la pauvreté et la faim; donner aux femmes les mêmes opportunités qu’aux hommes pourrait augmenter la production agricole de 2,5 à 4% dans les régions les plus pauvres et le nombre de personnes sous alimentées pourrait être réduit de 12 à 17%.
En cette journée internationale, placée sous le thème: » renforcement de la résilience face à la crise climatique de la femme et jeunes filles dans le milieux rurales ». Le cas de violence enregistré à Basoko, secteurs, chefferies et villages inquiète certains organismes de défenses de droits humains à titre d’exemple Afia mama/Tshopo.
Il sied de signaler qu’en moyenne, les femmes représentent 40% de la population active agricole dans les pays en développement, ce pourcentage oscillant entre 20% Amérique latine et 50% ont dans certains régions d’Afrique et d’Asie.
Reconnaissons le travail de ces héroïnes dans la lutte contre la faim, jouant un rôle clé dans l’objectif de développement durable N° 2; revendiquons des zones rurales dans lesquelles ces agricultrices, pour beaucoup d’entre elles issues de l’économie informelle et à la fois ménagères qui va aider plusieurs familles peuvent avoir les mêmes opportunités que les hommes.
Néanmoins,les auteurs de la violence faite à la femme et aux jeunes filles ne sont pas poursuivis et les résolutions à l’amiable sont observés dans certains cas en connivence avec la police.
Le gouvernement central, provincial tant international sont appelés a accompagné les femmes rurales à bien progresser enfin de diminuer le taux de la malnutrition et violences basé sur le genre, en suite sensibilisé et renforcé leurs capacités en matière de violences et autres maltraitances.
L’égalité des salaires,la participation à la prise de décision par des entités telles que les coopératives agraires et l’accès aux ressources, au crédit et au marché pour que leurs exploitations prospèrent ajoute le Chef Jean Francis Ilinga.
Augustin TSHEZA