
TSHOPO/TRANSCOM: Multiplicité des barrières et postes de contrôle routier, Danny Mongo un aigle qui a vu plus loin
Les Députés provinciaux de la Tshopo ont manifesté leur colère lors de la plénière de mardi 14 décembre 2021 à la suite de la multiplicité des barrières érigées dans plusieurs axes routiers de la Province de la Tshopo avec toutes les conséquences sur le quotidien et le vécu des pauvres populations.
D’où, la décision de répertorier tous ces postes de contrôle et exiger à l’exécutif de les démenteler.
Selon certaines indiscrétions, le Chef de Division des transports et voies de communication serait à la base de cette situation. Il signe des désignations plutôt que de se conformer aux textes légaux en la matière, lesquels exigent le respect des commissions d’affection dûment signées par le Chef de Division de la Fonction Publique en lieu et place de désignations qui dégénèrent malheureusement au pléthore des agents en ce moment où le gouvernement de la République combat efficacement le phénomène NU.
Multiplicité des barrières pourquoi faire?
La même source précise qu’en aigle, le Ministre en charge des transports et voies de communication avait déjà agi en amont afin de rappeler son Chef de Division à l’ordre.
Dans sa correspondance N°01/DML/487/CABMIN/FPTPSTCJSL/P.TS/2021 du 08 décembre 2021, Danny Mongo Litomoli instruit Jean Marie Daruwezi de justifier l’importance et la nécessité de l’existence de tous les postes de contrôle routier qui paraissent très nombreux et par ricochet,constituent des lieux de tracasseries. Il note également que ces postes ne sont nullement des lieux d’affection et que les agents déployés y sont de façon rotative pour une période ne dépassant pas deux semaines et cela, pour raison d’efficacité.
1000FC perçus, Tracasserie ou escroquerie ?
Dans la même correspondance, le Ministre Danny se pose la question sur l’origine et la destination de 1000 francs congolais indûment perçus pour chaque moto dans des postes de contrôle. Pour lui, cette somme qui n’a aucun fondement juridique n’a pas non plus une contre-partie en termes de preuve de paiement. D’où, cette explication exigée à son collaborateur afin d’élucider la situation.
Voilà que quelques jours seulement après, l’Assemblée bondit sur le dossier, comme pour donner raison au Ministre aigle, prévoyant comme pas possible.
Il est tout à fait normal que l’on cesse de maltraiter les paisibles citoyens congolais en multipliant les barrières qui ne profitent qu’aux poches des particuliers.
Nous y reviendrons.
Marie Jeanne BAHATI NGOY